Quatre mandats d'arrêts internationaux émis par la France et visant notamment le chef de la gendarmerie marocaine pour la disparition de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka en 1965 à Paris, ont été diffusés par Interpol après accord du ministère de la Justice. Ces mandats, signés par le juge parisien Patrick Ramaël le 22 octobre 2007 au premier jour d'une visite d'Etat de Nicolas Sarkozy au Maroc, ont été notifiés ces derniers jours par Interpol, selon une source proche du dossier.
Leur diffusion, via le Bureau central d'Interpol en France, fait suite à un récent feu vert du ministère français de la Justice, selon cette source. Ils visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des Etudes et de la Documentation (DGED, renseignements militaires), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l'enlèvement, et Abdlehak Achaachi, agent du Cab 1, une unité secrète des services marocains. "Ces mandats avaient été diffusés à l'époque sur le territoire national mais avaient été bloqués au niveau européen et mondial", a expliqué à l'AFP l'avocat de la famille Ben Barka, Me Maurice Buttin.
Leur diffusion, via le Bureau central d'Interpol en France, fait suite à un récent feu vert du ministère français de la Justice, selon cette source. Ils visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des Etudes et de la Documentation (DGED, renseignements militaires), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l'enlèvement, et Abdlehak Achaachi, agent du Cab 1, une unité secrète des services marocains. "Ces mandats avaient été diffusés à l'époque sur le territoire national mais avaient été bloqués au niveau européen et mondial", a expliqué à l'AFP l'avocat de la famille Ben Barka, Me Maurice Buttin.
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